Abdourahamane Baldé : « Nous rejetons catégoriquement la fermetureforcée des salles de classe »
Suite à la déclaration du gouvernement relative à la fermeture des écoles sur toute l’étendue du territoire national jusqu’au 12 février, Abdourahamane Baldé, président du Parlement des Jeunes leaders de Guinée a fustigé cet état de fait et il entend déclencher une grève de faim.
Selon lui, c’est l’homme qui travaille pour une nation, seule les ressources humaines qui peuvent développer une nation, « la chance que la Guinée a et qui ne parvient pas à exploiter, c’est le fait d’avoir des fils et des filles assoiffés de connaissance. C’est dernier temps, vous avez vu des enfants sortir dans les rues partout à travers le pays, pour revendiquer ce que tout être humain conscient doit revendiquer, qui est la connaissance. Mais, la réponse du gouvernement guinéen face à cette situation a été la violence, la répression, l’intimidation, le silence face à l’avenir de toute une nation. Mais également la réponse a été le refus catégorique d’agir en faveur de l’apaisement…», a déclaré Abdourahamane Baldé.
Il a en outre précisé que seule en Guinée qu’on peut interrompe les cours dans les écoles en pleine année scolaire, « on envoie les enfants en congé forcé et au même moment, on organise des mamayah qui coûte des milliards au contribuable guinéen, mais personne n’en parle», a fustigé le président du Parlement des Jeunes leaders.
Par conséquence, ajoute-il, ‘’nous rejetons catégoriquement la fermeture « forcée des salles des classes. Nous considérons que cette fermeture forcée des salles de classe est le refus de reformer en profondeur le système éducatif guinéen qui fait entrave au développement de la république et il n’y aura jamais de développement en Guinée sans le livre », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, Abdourahamane Baldé entend déclencher une grève, « cette grève de faim ne prendra donc fin que quand les écoles seront rouvertes et nous avons d’autres tac-tic qui consiste à enchaîner les jeunes de Guinée. Nous allons acheter des chaines que nous allons mettre au coup des jeunes de Guinée, pour dire que quelqu’un qui est mentalement assassiné est physiquement abattu ».
Et de poursuivre, il invite la communauté internationale et le peuple de Guinée de lutter contre cet état de fait, « parce que nous pensons que le moment n’était pas opportun de déranger ces enseignants dans les salles de classe et de déranger les cours dans ces salles de classe. Et nous estimons que cela fera entrave à la qualité du système éducatif et il ne servirait à rien dans ce cas à attendre l’approche des examens pour venir avec des slogans du genre « Tolérance Zéro » si les gens ne prennent pas leurs responsabilités pendant l’année scolaire » », a conclu Abdourahamane Baldé.