ATELIER DES SECRÉTAIRES GÉNÉRAUX : LES TRAVAUX SE POURSUIVENT
SGG – ATELIER DES SECRÉTAIRES GÉNÉRAUX : LES TRAVAUX SE POURSUIVENT
Boffa, le 29 mars 2019 – Cette première matinée de l’atelier consacré au partage des résultats des études sur le « renforcement du cadre normatif du travail gouvernemental et l’amélioration du dispositif de communication » a démarré par la présentation de l’activité normative du gouvernement.
L’objectif visé par cet exercice est d’assurer une meilleure planification et une organisation efficace et efficiente du travail normatif du gouvernement en vue d’une plus grande amélioration de la qualité des actes législatifs réglementaires résultant de l’action publique.
En dépit des efforts consentis, l’activité normative du gouvernement se trouve confrontée à certaines difficultés, à savoir : l’insuffisance du cadre normatif (règles et procédures régissant l’organisation, le fonctionnement et les relations de travail au niveau gouvernement et des instances et institutions de concertation et décision). Il en est de même de la cohérence des différents actes administratifs y afférents, (arrêté, décision, instruction, circulaire.)
Le Ministre, Secrétaire général du gouvernement, Sékou Kourouma, qui a présidé la séance en l’absence du Premier ministre est ensuite rentré dans le vif du sujet en dénonçant bons nombres de dysfonctionnements qui impactent lourdement sur le système de communication au sein du
Gouvernement. « Il y a des insuffisances notoires dans la communication gouvernementale. Or il y a des instances, il y a un ministère de la communication, une cellule de communication du Gouvernement, même au niveau de la présidence et de la primature, il y a des services de communication. Nous devons avoir le courage de pointer du doigt toutes les insuffisances en termes de communication pour mettre notre population à l’abri de l’intoxication et de la manipulation », a-t-il déclaré.
Au compte des travaux, un état des lieux du système normatif et de communication a été présenté dans un rapport par l’expert international Pierre Cliche. Dans son exposé, l’expert canadien a relevé plusieurs points noirs qui sont à l’origine de ces manquements. Absence de coordination, inadéquation entre les actions posées par les différents départements, confusion entre les missions des services, retard dans les traitements des dossiers, manque de discipline par rapport aux règles de procédure sont quelques-unes des tares relevées dans son expertise. S’il n’y a pas de cohérence dans les actions, chacun va vouloir jouer sa propre partition », a-t-il indiqué.
L’atelier s’est ensuite poursuivi autour d’une séance de « questions-réponses » très animée. Au cours des débats bons nombres de secrétaires généraux ont exposé les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien dans leur travail.
La deuxième partie de l’atelier de cette journée donnera lieu à des travaux en petits groupes. C’est l’occasion pour les participants d’apporter leurs analyses et de faire leurs propositions pour venir à bout des problématiques préalablement présentées par les experts.
La Cellule de Communication du Gouvernement.