Etudiante de Sciences Po Toulouse disparue en Afrique du Sud : la police pense à un accident
Les recherches pour retrouver l’étudiante de Sciences Po Toulouse, Marie Sæther Ostbo, disparue en Afrique du Sud depuis mercredi soir se sont poursuivies tout ce dimanche après deux jours de mauvais temps.
La jeune fille norvégienne de 20 ans qui était en voyage privée avec des amis à Sedgefield, au sud-ouest de l’Afrique du Sud entre les villes de Port Elizabeth et Le Cap, n’a plus donné de nouvelles alors qu’elle était restée seule sur une plage de la cité balnéaire.
Quatre bateaux ont participé ce dimanche à la recherche, relate le quotidien norvégien Stavanger Aftenblad. La mer dans la région connaît de forts courants qui, ces derniers jours, ont gêné les bateaux chargés des recherches. « Ces courants sont puissants et changent tout le temps », a déclaré le chef de la police locale au journal. Les recherches se sont effectuées sur 17 km le long de la côte. En plus de la police, des bénévoles de la garde côtière y ont participé, en bateaux et même en parapentes.
Samedi, des plongeurs et des chiens ont également fouillé une rivière qui se jette dans la mer non loin de la plage où a disparu Marie Sæther Ostbo.
Marie a été vue une dernière fois à 19 heures en allant à la plage
Les pistes sont minces pour les policiers sud-africains. Marie Sæther Ostbo a été vue pour la dernière fois à environ 100 mètres de son hôtel par une caméra de vidéosurveillance de l’hôtel entre 18 heures et 19 heures, ce mercredi 18 avril. De là, elle est allée seule à la plage.
Sur place, les enquêteurs ont retrouvé ses chaussures, son téléphone portable et son bonnet mais pas son appareil photo. La théorie principale de la police est que l’étudiante a été prise par les vagues alors qu’elle prenait des photos sur la plage tandis que le reste du groupe d’amis avec qui elle voyageait était resté à l’hôtel. « Il n’y a aucune raison de penser que c’est une affaire criminelle », a expliqué le porte-parole de la police locale. Les courants et les vagues à cet endroit de la côte peuvent en effet entraîner une personne loin au large.
Ses amies sont sous le choc. « On veut la revoir ! »
À Toulouse, les amies de Marie Sæther Ostbo sont sous le choc. Dans une interview vidéo diffusée sur le site du quotidien norvégien Stavanger Aftenblad, deux jeunes filles étrangères se demandent ce qui a bien pu arriver à leur camarade.