Société : Les travailleurs de la société Enco 5 sont en colère contre leur responsable
Tôt ce mardi, 29 décembre 2015, les travailleurs de l’Entreprise de Construction (ENCO5), situé en banlieue ont cessé toutes les activités relatives au fonctionnement de la dite société. Ils dénoncent leur condition de vie et de travail. Ce matin, ils étaient tous entachés à la devanture de la société pour se faire entendre par la direction générale.
Les points de revendications de ces travailleurs sont : le non versement de la cotisation à la CNSS ; le non payement des congés annuels ; le non paiement d es congés techniques ; le retard des salaires de plus de deux mois ; le non paiement de la prime d’ancienneté au travail ; rappel de la signature de la note de service (23000fg) comme frais de tenue de compte à ECOBANK ; mettre à la disposition de la délégation, le règlement intérieur ; le dernier rapport de visite médicale annuelle avec la médecine du travail ; les frais de scolarités des enfants ; la dotation de tous les travailleurs en équipement : la tenue, casque, chaussure de sécurité et le lait pour l’atelier de chargeur de batterie, la soudure, la menuiserie et casse croute pour la centrale de goudron la nuit.
En réponse à cette plate-forme revendicative, la direction a adressé une lettre aux membres de la section syndicale de l’entreprise de construction, à la date du 22 décembre dernier.
Dans cette lettre, la direction indique que : « Monsieur les membres de la délégation syndicale d’ENCO5, suite à la lettre de revendication de la délégation syndicale d’ENCO5 l’administration de la société vous informe que :
l’administration vous demande de fournir la liste des personnes qui n’ont pas reçu leur règlement à la CNSS et pour qu’elle période ; l’administration ne peut pas payer les congés annuels si les intéressés n’ont pas fait une demande au préalable ; l’administration vous demande de fournir la liste des travailleurs se trouvant en congés technique et depuis qu’elle période ; le salaire de tous les travailleurs seront payés par l’administration une fois que la société recevra le payement des contrats déjà effectués ; l’administration demande de fournir la liste concrète des travailleurs concernés par la prime d’ancienneté au travail ; les frais de tenue des comptes à Ecobank seront payés en même temps que les salaires ; le règlement intérieur de la société n’a pas changé et l’administration l’a reçu de l’ancien syndicat ; ce point sera résolu conformément selon la loi et conformément au code du travail de la Guinée ; le syndicat a été informé il y a plus d’un mois de la procédure pour l’obtention des frais de scolarité des enfants ; l’administration a acheté : 155 casques, 145 gilets, 125 uniformes, 155 chaussures de sécurité, 80 bottes, 80 mentaux et 20 lunettes de sécurité ; ce point sera résolu conformément selon la loi et conformément au code du travail de la Guinée ».
Selon le porte-parole des grognons, « ces points de revendication ont été déposé sur la table du directeur général de la société, depuis le 21 décembre dernier. Depuis cette date, aucune solution n’a été envisagée pour sortir de cette crise qui secoue la société ENCO5 depuis près d’une année ».
Le porte-parole qui a souhaité gardé l’anonymat précise également que : « si ces différents points de revendication ne sont pas pris en compte par la direction, nous allons maintenir le mot d’ordre de grève déclenché aujourd’hui. Pour le moment, nous arrêtons toutes activités confondues pour son bon fonctionnement, a-t-il martelé ».
Affaire à suivre…