A l’approche du mois de ramadan : Aboubacar Sylla condamne la cherté des aliments de premières nécessités
Au cours de l’assemblée générale du parti de l’Union des Forces du Changement (UFC) tenue à son siège à Taouyah, le président dudit parti, Aboubacar Sylla a déclaré que c’est l’Etat qui est à la base de toute cherté des produits de premières nécessités en Guinée à l’approche du mois de ramadan.
A l’entame, le porte-parole de l’opposition, Aboubacar Sylla a condamné fermement l’Etat guinéen d’avoir laissé les commerçants augmenter les prix, « il y a la cherté de la vie qui reprend le vieux père. A l’approche de chaque mois de ramadan comme vous le savez, les commerçants augmentent les prix comme ils veulent. Vous voyez les gouvernants, ils sont toujours là à se lamenter. Le gouvernement n’a même pas une chambre de commerce et une chambre d’agriculture digne de nom qui peut servir le courant de transmission entre lui et les opérateurs économiques ».
Et de poursuivre, « vous savez la dernière élection de la chambre de commerce remonte depuis les années ‘’80’’. Mais jusqu’à présent, le gouvernement est incapable de mettre en place une chambre nationale de commerce. A l’intérieur du pays on commence les élections. Et on vient dans les communes de Conakry. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de chambre de commerce élue conformément au texte qui préside à l’organisation de ce type », a déclaré l’ancien ministre de la Communication.
Par ailleurs, le porte-parole de l’opposition, Aboubacar Sylla a aussi interpelé les commerçants et l’Etat guinéen, « en tout cas au nom des partis politiques, nous lançons un appel aux commerçants. Parce que nous sommes obligés de combattre ensemble parce que l’Etat est incapable de règlementer les prix. Même les prix des denrées de premières nécessités. C’est vrai nous sommes dans une économie libérale. Mais dans une économie libérale, il y a une réglementation sur les prix surtout quand ces prix concernent les produits de premières nécessités. Donc, nous lançons aussi un appel aux commerçants pour qu’ils se souviennent qu’ils sont de citoyens guinéens avant tout », a conclu le président de l’UFC.