Adoption du nouveau code électoral : Sidya Touré dénonce et avertit les partis politiques…
Le nouveau code électoral avant sa promulgation doit d’abord être examiné par les magistrats de la Cour constitutionnelle pour vérifier sa conformité ou non à la constitution. Donc avant cette étape, son adoption à l’assemblée nationale fait encore ‘’grincer des dents ‘’. En tout cas, c’est le cas du haut représentant du Chef de l’Etat, Sidya Touré qui a été joint, ce mercredi 28 Février 2017, par une radio de la place a dénoncé la démarche qui a abouti à l’adoption de ce nouveau code électoral.
« D’abord, nous avons combattu l’idée parce qu’un accord a été signé sur les coins de certains partis politiques qui puissent servir une nouvelle loi. Donc, nous estimons que ce n’est pas normal. La deuxième chose, c’est que les textes de loi font fuir de modalité pratique qu’on avait prévu pour la nomination des chefs de quartier et des présidents de district. C’était un problème plus consensuel que politique pour des raisons évidentes afin que la paix dans les quartiers et que les hommes se mettent pour nommer leurs chefs de quartier », a précisé le président du parti de l’Union des Forces Républicaines (UFR).
Pour Sidya Touré, le document ne permet pas un bon encrage démocratique à la base et pire, selon lui, le règlement intérieur a été violé par deux autres groupes parlementaires (Mouvance et l’opposition ndlr) lors de son adoption, « le texte que nous avons eu entre nous-mêmes. Il s’agit d’un parti politique arrivée en tête, c’est-à-dire peut être une majorité relative et ce n’est pas une majorité absolue. Donc, nous avons combattu pour cela. Et le comble de cette opération, c’est de faite que nous avons réuni 19 députés pour qu’il ait un vote à bulletin secret. Quand on a pas pu obtenir cela malgré ce qui est prévu par ‘’l’article 83 ‘’ du règlement intérieur. Nous avons préféré de ne pas assister à ce vote », a déclaré Sidya Touré.
Pour le Haut représentant du chef de l’Etat, « nous avons signalé à certains de nos amis que dorénavant quand, il y a un problème de ce genre et que les textes seront complètement mis de côté. Je ne vois pas de quelle manière, ils pourront se protester dans la raison pour laquelle il faut se maintenir dans le cadre de la loi dans ce genre de problème », a conclu M. Touré.
A noter que le nouveau code électoral comporte 214 articles, réparti à 9 titres. Contrairement à l’ancien qui en comportaient 225.