Élections locales : la CENI dans le collimateur de la société civile

A quelques mois de la tenue des élections communales et locales en 2016, la Commission Électorale Nationale Indépendant (CENI) demande aux partis politiques de la mouvance, ceux de l’opposition, des organisations de la société civile ainsi que le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation de parvenir à la commission de réception des listes sise au siège des démembrements, les noms de leurs représentants dans les futurs démembrements de l’institution (CECI, CEPI et CESPI ).

Après cette annonce de l’institution électorale, le parti Union des Forces Républicaines (UFR) a informé les présidents des démembrements, le  maintien de ses représentants dans les différents démembrements de la CENI tels qu’ils étaient avant l’élection présidentielle de 2015. Et ce, a précisé dans un communiqué,  jusqu’à la prochaine restructuration de la commission électorale nationale indépendante (CENI).

Face à cette situation, la PCUD, une plateforme de la Société civile, a dénoncé ce qu’elle appelle manœuvre dilatoire de la CENI. Dans une lettre de protestation,  cette plate forme a affirmé être contrariée par des manœuvres déloyales d’organisations concurrentes appuyées parfois par certains membres du bureau national de la CENI et des autorités administratives au nom de leur proximité d’intérêt.  « La Plateforme nationale des Citoyens Unis pour le Développement (PCUD),  regrette cette situation qui perdure et confirme le discrédit que l’opinion porte sur votre institution », souligne la PCUD.

Plus loin, la PCUD dénonce : « avec l’appui de ces autorités et la complicité de certains de vos collègues, des représentants sortants de la société civile, membres de vos démembrements s’érigent en destinataires légitimes des listes concurrentes biaisant l’obligation de transparence qui fonde la crédibilité de vos actions ».

 

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