Kindia : suppression des notes de cours au Baccalauréat unique inquiètent les candidats et responsables d’écoles

La suppression des notes de cours aux BAC annoncé par le ministre de l’enseignement pré universitaire et de l’Alphabétisation continue à alimenter les débats.

Dans la cité des agrumes, si certains élèves et responsables d’écoles désapprouvent cette décision, par contre d’autres y adhèrent à l’idée a constaté ce jeudi 20 avril notre correspondant basé à Kindia, en parcourant certaines écoles de la ville des agrumes.

Rencontré pour la circonstance, Mohamed Soumah, Directeur Général d’une école privée se dit inquiet : « Je suis inquiet parce qu’au sein de notre école y a des élèves qui ne sont pas sérieux mais je reste optimiste, a-t-il conclut ».

Par contre, Tolno Damba Frederic, responsable aussi d’une école privée de la place a apprécié cette décision : « C’est une belle chose, en tant qu’encadreur nous allons tout faire pour que les élèves puisent bien travaillé ».

Cependant d’autres comme Mohamed Aly Kéita, trouvent la décision tardive : « Ce serait bien si la décision avait été prise bien avant de démarrer l’année scolaire chacun saurait sur quoi s’en tenir avant d’aller à l’école a-t-il expliqué.

Au niveau des candidats, ils vivent la peur au ventre. Bon nombre parmi eux désapprouvent cette décision. Kadiatou Camara Terminales Sciences Sociales (TSS) école privée : « moi je suis contre cette décision du ministre parce que d’abord même si avant, on accompagnait les notes de cours au BAC il y avait beaucoup d’échec maintenant qu’ils ont décidé d’annuler, ça sera le pire car il aura trop d’échec a-t-elle indique.

Même son de cloche chez Coumbassa Salimou TSS : « La plus part des élèves échouent au bac avec les notes de cours qui les accompagne si on décide d’annulé, c’est provoqué un échec massif au niveau des examens.

Toutefois, bien que Coumbassa Salimou déplore cette décision, mais lance un appel au ministre : je demande au ministre de nous accorder une faveur en ramenant ces notes de cours parce que des fois à l’examen certains candidats peuvent tomber malades donc ce sont ces notes de cours qui peuvent l’aider, c’est pourquoi je fais ce plaidoyer auprès du ministre.

Rappelons que cette décision a été prise à deux mois des examens nationaux par Ibrahima Kalil Konaté, ministre de l’enseignement pré universitaire et l’Alphabétisation, quelques jours après sa prise fonction, le 2 Mars dernier.

Siba Toupou

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