Politique : Scission au sein de l’opposition républicaine guinéenne
Depuis l’annonce de la CENI invitant les partis politiques de la mouvance et de ceux de l’opposition, du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation et la société civile de transmettre la liste de leur démembrement au sein de l’institution électorale rien ne semble au point au sein du contre-pouvoir.
Beaucoup de partis politiques de l’opposition ne sont pas contents de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, première force politique du pays, à cause de la clé de répartition de ses démembrements de la CENI pour les élections communale et locales. Selon une source proche de ces formations politiques, sur les huit cent (800) et quelques places accordées, à toute l’opposition le parti du chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, seul comptabilise presque les sept cent (700) places. Chose qui suscite la colère de plusieurs leaders politiques, c’est le cas par exemple de Jean Marc Télliano qui menace d’ailleurs de quitter le navire.
Ces polémiques interviennent au sein de l’opposition 48heures avant l’organisation des journées villes mortes, les 30 et 31 mars à Conakry. Déjà, un membre de cette frange de l’opposition guinéenne a décidé ne pas être associé à la décision de ses paires, qui selon les responsables du PEDN, les journées villes morte et manifestations politiques n’ont rien changé. La question que l’on se pose est de savoir si ces frustrations persistent, ne risquent-elles pas d’impacter sur la réussite des journées villes mortes les 30 et 31 mars ?