Revue de presse: Cellou Dalein impliqué dans une affaire immobilière, la colère d'Alpha Condé, l'Opposition joue et perd

 Cellou Dalein Diallo impliqué dans une affaire immobilière au Sénégal, la colère d’Alpha Condé, le désespoir du peuple de guinée, l’opposition joue et perd, sont entre autres les sujets qui ont fait la UNE des grands journaux guinéens de la semaine. La revue de guinée synthèse. com Lisez!

   Quel désespoir pour le peuple !

s’exclame à sa grande une le lynx.  Jamais le désespoir des guinéens n’a atteint un tel seuil. Marasme économique, spleen, ebola, malaise social. Les guinéens ne savent plus à quels saints se vouer. Devant les misères profondes et multiformes de leurs compatriotes, les gouvernants ont le regard ailleurs. L’élite guinéenne dans sa globalité est coupable de nullité. Depuis 1958, le pays s’enfonce. Le gouvernement actuel mène un train de vie digne de celui d’un pays riche ou émergent. Pendant ce temps, l’Etat fou le camp. L’assemblée nationale, le premier contre- pouvoir, se préoccupe des avantages de ces députés. La société civile ne regarde que devant sa surface de réparation, en attendant le prochain séminaire. Et l’opposition, où est- elle ? Elle est en train de mourir dans les villes mortes, dénonce le journal satirique.

Au diplomate de s’interroger, Pourquoi la guinée tourne au ralenti ?

Depuis la fin de la présidentielle d’octobre 2015, la Guinée semble vivre en dessous du rythme habituel des activités économiques et sociales. Tout le monde s’accorde à dire que le pays est bloqué. Le premier ministre brille par son silence et son effacement. Il n’a aucune autorité ni sur l’administration publique, ni sur les ministres qui traitent directement avec le président de la république ou ses proches collaborateurs.

Le même journal rappel que les investissements annoncés lors des foras d’Abu- Dhabi, de Casablanca, de Londres ne se pointent pas toujours à l’horizon. Alors c’est pour quand le nouveau changement ?, s’interroge le diplomate. Le standard tente de répondre à la cette question dans son éditorial de la semaine << osons le dire ou l’écrire, après de nombreuses années de quasi hibernation, la diplomatie guinéenne a progressivement repris du poil de la bête. Donc, elle se porte mieux aujourd’hui sous le magistère du professeur- président >>.

Dans les colonnes du même hebdomadaire, on peut lire: la vie derrière le rideau d’Alpha Condé à paris : «  Il déteste diner seul, picore plus qu’il ne mange », selon François soudan.

Cet article du journal jeune Afrique repris publié par le standard, retrace les deux faces d’Alpha condé : << Lorsqu’il est à paris, alpha condé descend invariablement à l’hôtel Raphael, un cinq étoile passablement suranné du triangle d’or. Il y reçoit en jean et chemise pathéo, sandales aux pieds et pieds à tables basse du salon ses téléphone. Le soir, tout aussi invariable, cet homme qui déteste diner seul invite au restaurant chinois français algérien, selon une petite tribu de vieux amis des années de science po, de journalistes et de fidèles, triés sur le volet. Cet Alpha Condé- là, simple, convivial, taquin, réactif. L’autre Alpha Condé chef d’Etat élu et réélu de la guinée doit et va changer. Lui qui a passé le clair de son 1er mandat à tout décider, tout contrôler, parer à toutes les urgences politiques, économiques, sociales et sanitaires, bref à se mêler de ce qui, pensait- il, le regardait, c’est-à-dire tout ou presque jusqu’à l’excès >>, lit- on.

Les Mathias se déchainent, titille le lynx.

Dans la gouvernance actuelle, il y a de nombreuses nominations bonbons… point de suspension à des postes pour récompenser des individus qui s’étaient investis pour la réélection du président de la république. C’est le genre «  tu m’as aidé à devenir président, voici ta part », ironise le journal satirique qui talonne <<  ces désastreux Mathias jouent les nababs cruels et pendables, les routes se dégradent, les écoles manquent d’enseignants, les rares hôpitaux de médecins. Ces Mathias à col blanc sont pires que les Mathias à la kalache>>.

Le même journal titre : Opposition guinéenne, Bataille politique perdue

Les tergiversations et autres hésitations des partis politiques de l’opposition sur la volonté de décrispation voulue par le président Alpha Condé, dénote selon le lynx de la confusion générale qui s’est emparée de la classe politique dans le pays face à l’avenir de la démocratie en Guinée. Tous les pans de l’opposition soufflent le chaud et le froid. Une situation déplorable et, d’autant plus grave, que cette opposition a lamentablement échoué à amener le locataire de sekhoutouréyah à faire des concessions, depuis le fameux accord du 3 juillet 2014. En définitive, il y a eu beaucoup de bruit pour rien, une tempête dans un verre d’eau. Le pays n’a pas bougé d’un iota, écrit- on.

Le standard renchérit ‘’ l’opposition républicaine joue et perd à nouveau’’.

Les guinéens dans leur écrasante majorité montrent d’évidents signes de de fatigue et de lassitude quand il est question de suivre les mots d’ordre de marches ou de villes mortes de cette opposition.

Pendant le premier mandat du professeur Alpha condé, premier président démocratiquement élu, selon le standard, ses opposants en tête Cellou Dalein Diallo de l’UFDG, se sont particulièrement distingué dans l’organisation des marches et des villes mortes aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays avec toutes les conséquences que cela comporte : morts d’hommes, destruction de biens publics et privés, perturbations des activités économiques, affrontements à caractères communautaires par endroit

L’indépendant de son côté rétorque l’opposition satisfaite de son action.

Elle ne veut pas céder aux critiques aux critiques qui deviennent de plus en plus virulentes de la part de ses détracteurs qui qualifient d’échec ses villes mortes. Malgré le peu d’engouement que cela suscite chez les populations, les opposants trouvent eux que ces actions valent la peine d’être intentées, contre un pouvoir qui n’en ferait qu’à sa tête.

Le même journal s’interroge à sa petite une Dalein cité dans une affaire immobilière à Dakar ?

Un certain Alpha Yaya Barry qui se dit être membre de l’UFDG a transmis un article depuis Dakar à la rédaction de cet hebdomadaire. Il évoque une terrible affaire immobilière entre cellou Dalein Diallo et une certaine Binta Kakoni. Mais, joint par l’indépendant, le député de Gaoual dit que l’auteur de cet article n’est pas connu des structures de l’UFDG de Dakar. Ousmane Gaoual explique qu’il était à Dakar et aux Etats- unis pour des affaires qui n’ont rien à voir avec une affaire immobilière. C’est dire que c’est une affaire cousue de fil blanc, rapporte l’indépendant.

Le Démocrate, lui,  s’exclame à sa grande une : La colère d’Alpha Condé !

En marge du sommet des organisations de la coopération islamique (OCI) à Istanbul en Turquie, le chef de l’Etat se serait élevé contre l’immixtion de l’inspecteur général du travail qui, sur des critères qui font l’objet de controverse, a procédé à l’évaluation du niveau de représentativité des organisations patronales guinéennes. Une évaluation qui place la confédération patronale des entreprises de guinée largement en tête avec 91 pour cent. Alpha condé qui aurait émis des réserves sur le score à la soviétique aurait déclaré qu’il avait besoin de vrais patrons d’entreprise et non des affairistes qui se serviraient du manteau d’opérateurs à leur seul profit, conclut le Démocrate.

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