Société : La Journée Internationale des Droits de l’homme célébrée en Guinée

Le Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) a célébré, ce samedi 11 décembre 2016 à Conakry, le 68ème anniversaire de la Journée Internationale des Droits de l’Homme. Cette cérémonie qui a été présidé par le ministre Cheick Sacko avait pour thème : « Défendez les droits de quelqu’un aujourd’hui ». L’évènement a connu également la présence de plusieurs ONG de défense des droits de l’homme en Guinée.

Dans son discours, BOUKPESSI BAKOBASSO, représentant du HCDH à cette cérémonie a tout d’abord précisé la mission de son institution, « le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme agit pour la promotion et la protection des droits de l’homme partout dans le monde. Nous travaillons pour un monde bâti par les peuples, tel qu’indiqué par la charte des nations unies. Un monde où règnent la justice, l’égalité et le respect des droits de l’homme »

Et de poursuivre, il a dit : « les événements qui se dressent aujourd’hui dans le monde provoquent chez beaucoup d’entre nous de l’anxiété et même de la peur. Nous voyons des êtres humains souffrir. Des valeurs universelles bafouées. Des messages de haine et d’intolérance. Des visions du monde qui sèment la division, incitent à l’égoïsme, poussent à l’isolation, à la désignation de boucs émissaires et à la violence », a déclaré le représentant du HCDH.

De son côté, El hadj Malal Diallo, représentant des ONG de défense des droits de l’homme a noté que la célébration de la journée internationale des droits de l’homme est une occasion pour l’ensemble des acteurs porteurs de cet idéal de mesurer le chemin parcouru, les progrès réalisés et les défis qui restent à relever pour rendre effective la jouissance des droits consacrés. « en Guinée, elle intervient dans un contexte particulier avec quelques faits marquants dont l’adoption et la promulgation des textes révisés portant sur le code pénal et le code de procédure pénale qui contiennent des avancées importantes en matière de promotion et de protection des droits consacrés par la déclaration universelle des droits de l’homme », a-t-il souligné.

Au nom du Système des Nations-Unies, Daniel Léonel, représentant de madame de la Coordinatrice générale a souligné qu’à l’heure de la multiplication des conflits, de l’augmentation des besoins humanitaires et de la montée des discours haineux, la déclaration universelle des droits de l’homme nous rappelle que, « la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ».

Selon lui, le respect des droits de l’homme est dans l’intérêt de tous. « Il favorise le bien-fondé, bien être des individus, la stabilité des sociétés et l’harmonie d’un monde interdépendant. Une tâche dont nous pouvons tous nous acquitter, à tous les niveaux de la société. Aux Etats membres, il appartient au premier chef de protéger les droits de l’homme », a-t-il ajouté.

De son côté, Me Cheick Sako, représentant du gouvernement et ministre de la Justice a rappelé que l’année 2016 a été proclamée par l’Union Africaine comme l’année des droits de l’homme avec un accent particulier sur les droits de la femme. « C’est aussi une occasion de rappeler à l’Etat son devoir impératif de protéger les femmes, de violations et de discrimination auxquelles, elles sont victimes quotidiennement », a indiqué le ministre de la Justice.

Par ailleurs, Me Cheick Sako a aussi interpellé la conscience de l’ensemble de la société civile guinéenne sur les violations et les injustices auxquelles les femmes sont confrontées.

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