Certaines grosses huiles de la cité profitent du systeme de prébende bien ancré dans les mœurs de la gouvernance actuelle, pour sacheter une protection auprès du palais, qui profite plus à de petits malins. Sous le regard bienveillant du chef de l’Etat, dit-on. Et c’est bien dans cette brèche que le président de la Ligue professionnel de football aurait réussi à sengouffrer…
Être dans les bonnes grâces du chef de l’Etat, tel est le souci quotidien de tout homme aspirant à tirer ses marrons du feu. Quand on sait que dans un pays comme la Guinée, où la loi est basée sur les rapports de force, bénéficier de la protection du président de République est synonyme d’un blanc-seing qui laisse la porte ouverte à toute sorte d’abus. Comme c’est le cas en ce moment au niveau du football guinéen, où les appétits saiguisent pour la présidence de la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT).
On soupçonne en effet Mamadou Antonio Souaré de vouloir faire avaler la pilule de sa candidature à Alpha Condé qui sy était pourtant opposé, semble-t-il. En usant de ses accointances avec certains membres du premier cercle des proches du chef de l’Etat. Au nombre des quels, on pourrait citer des noms tels que Mme Eva Sylla. Cette dernière a l’oreille du président Condé. Et nombreux sont ceux qui en ce moment cherchent sa protection, pour s’introduire auprès du président.
Il sagit là d’une « vielle recette balzacienne » selon laquelle on parvient souvent par les femmes, que des gens comme Mamadou Antonio Souaré aurait expérimenté, pour se hisser au premier rang des opérateurs économiques proches du palais. Devenant à la limite une sorte de factotum du président.
Les bienfaiteurs, sattendent en retour à un retour de l’ascenseur. Et cela peut se faire par des cadeaux allant des espèces sonnantes et trébuchantes, à l’immobilier. Car il faut mettre la barre très haut, quand on sait que les faveurs du palais peuvent rapporter de juteux contrats.
Doù l’ampleur du clientélisme, de la corruption et du système des prébendes qu’on enregistre en Guinée sous cette troisième république. Le tout se passe sous lœil bienveillant du palais. C’est du moins ce qu’affirment les détracteurs du régime…
Moustapha Sylla
In Le Démocrate