Suspension de la grève en Guinée: La CNTG et l'USTG ont- elles reçu des pots de vin ? (Grand déballage)
La fin de la grève de 5 jours. La fin des tracasseries routières, mais pas forcément la fin de la misère des guinéens. Un du mot d’ordre de grève qui avait plongé le pays dans l’impasse. La grève illimitée des deux centrales syndicales CNTG, USTG a accouché de plusieurs acquis à long terme grâce à la médiation de l’Assemblée nationale.
Les élus du peuple ont dû faire pression sur les deux parties de la crise dont le principal point de discorde était la baisse du prix des produits pétroliers. Sur ce point, les syndicalistes ont mordu la poussière. Et les guinéens doivent encore serrer la ceinture.
Avec la garantie des élus du peuple, des partenaires nationaux et internationaux, le prix du litre ne sera révisé qu’après le passage du fonds monétaire international au mois de mars prochain. Autres résultats obtenus, la grille salariale des fonctionnaires.
Une grille qui vient régulariser la situation de cent milles fonctionnaires. Une grille rétroactive qui ne sera effective qu’à long terme. Le régime des pensions de retraite avec le respect au pied de la lettre du smigue, du recensement biométrique des pensionnaires.
Tout fonctionnaire du public ou du privé allant à la retraite va bénéficier de l’indemnité. Un pain bénit pour les vieux briscards de la fonction publique qui refusent de céder leur place aux jeunes du pays.
Il y a aussi le statut particulier des enseignants et médecins avec le payement des reliquats et l’Assemblée nationale s’est engagé à figurer ces primes dans le budget rectificatif.
Un accord a été trouvé sur les logements sociaux et les députés se sont montrés favorables à adopter une loi sur la régulation du loyer en Guinée. L’Etat guinéen a juré de lever les barrages non conventionnels.
Et tout homme en uniforme qui va se permettre de racketter va comparaitre devant le tribunal militaire. Et plusieurs conventions collectives seront sous peu établit dans plusieurs secteurs notamment les mines, les bâtiments et travaux publics, les banques, la presse privée.
Des conventions longtemps recherchée sans succès. Ces points pour l’heure ne sont que des accords. Alors prudence et vigilance, par ce qu’un accord n’a pas de fondement juridique même s’il a été signé sous l’œil de l’Assemblée nationale.
Pendant ce temps, 10 autres centrales syndicales crient au loup. Elles disent avoir été traité par leurs pairs de la CNTG et de l’USTG. Après le gouvernement, c’est une guerre qui éclate entre les membres du mouvement syndical.
Un bicéphalisme qui met la classe ouvrière dans une mauvaise posture. Alors que certains syndicaliste ont annoncé la suspension de leur mot d’ordre de grève, d’autres campent.
On ne le dira pas assez, Le gouvernement sort vainqueur dans ce bras de fer. Avec un moral gonflé à bloc, le président Alpha condé n’aura plus son sommeil troublé.